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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/76

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Il connaît le passé et l’avenir. L’intelligence humaine ne s’étend pas jusque-là.

Ils humilieront leur front devant le Dieu vivant et éternel ; et l’impie périra.

Le croyant vertueux n’aura point à craindre un sort injuste et rigoureux.

Nous avons envoyé du ciel, le Coran en langue arabe ; nous y avons répandu des exemples menaçans ; afin d’inspirer la crainte du Seigneur, et d’instruire les hommes.

Exalte le nom de Dieu, le souverain du monde, et la vérité par excellence. Ne te hâte point de répéter les versets du Coran[1] avant que la révélation soit achevée, et dis : Seigneur, augmente ma science.

Nous fîmes un pacte avec Adam ; mais peu ferme dans sa promesse, il l’oublia aussitôt.

Nous ordonnâmes aux anges de se prosterner devant lui. Tous l’adorèrent. Éblis seul refusa d’obéir. Nous dîmes à Adam et à son épouse : Voilà votre ennemi. Prenez garde qu’il ne vos chasse du paradis, et qu’il ne vous rende malheureux.

Vous n’y souffrirez ni de la faim, ni de la nudité.

Vous n’y serez incommodés, ni par la soif, ni par la chaleur.

Le démon tenta Adam. Veux-tu, lui dit-il, que je

    que Dieu et Mahomet est son prophète. Il ne faut jamais prononcer ces mots devant des Turcs à moins qu’on ne soit disposé à se faire circoncire.

  1. Mahomet craignait d’oublier un mot, lorsque Gabriel lui récitait les versets du Coran, se hâtant de les répéter avant même que l’ange eût fini. Dieu lui reprocha sa crainte et sa précipitation. Gelaleddin.