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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/83

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ment. Ils ne pourront ni l’éviter, ni espérer de délai.

Avant toi nos ministres furent en butte aux traits de la raillerie ; mais ceux qui s’en sont moqués, en ont porté la peine.

Dis-leur : Qui peut vous défendre contre le bras du Tout-Puissant, pendant le jour ou pendant la nuit ? Malgré cet avertissement ils écartent son souvenir.

Leurs divinités les mettront-elles à l’abri de notre courroux ? Incapables elles-mêmes de se défendre, comment leur donneront-elles du secours ?

Leurs jouissances semblables à celles de leurs pères, ne passeront point les bornes de la vie. Ne voient-ils pas que nous resserrons leurs limites ? Peuvent-ils espérer la victoire ?

Je vous prédirais ce qui m’a été révélé ; mais les sourds entendent-ils les conseils qu’on leur donne ?

Au moindre souffle de la colère divine, ils s’écrieront : Malheur à nous ! Nous étions dans l’erreur.

Nous pèserons au jour de la résurrection avec des balances justes. Personne ne sera trompé de la pesanteur d’un grain de moutarde. L’équité présidera à nos jugemens.

Nous donnâmes à Moïse et à Aaron le livre qui distingue le bien du mal. Il est la lumière et la règle de ceux qui sont pieux ;

De ceux qui craignent le Seigneur dans le secret, et qui redoutent l’heure fatale.

Et ce livre béni, nous l’avons envoyé du ciel. Nierez-vous sa doctrine ?

Nous servîmes de guide à Abraham, parce que nous connûmes son cœur.

Quels sont, demanda-t-il à son père et au peuple, les simulacres devant lesquels vous vous courbez ?