Aller au contenu

Page:Le Cri de Toulouse 1912-04-06.djvu/6

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Les conséquences.

Les conséquences de la victoire de dimanche seront peut-être de faire monter le Stade Toulousain dans l’opinion des pontifes du Rugby. Mais ce n’est pas sûr ; et puis cela nous est bien égal.

Cette victoire vaudra, à peu près certainement à Tavernier, à Capman, à Servat, à Jauréguy, de figurer dans nos futures équipes nationales. Pour Tavernier, cela n’aurait pas fait de doute s’il n’avait répondu au Rétameur Brennus, lui proposant cet honneur après la partie : « Ah ! là là ! ce que je m’en fous, de votre équipe nationale ! »

Brennus, paraît-il, en était comme deux sous de frites !


Le ballon du Championnat.

Le sympathique secrétaire administratif du Stade, M. Lacourt, a soigneusement mis de côté le ballon qui a donné le championnat de France à nos joueurs. Ce ballon, va être gonflé avec du sable. Puis, sur ses flancs glorieux, nos équipiers, non moins glorieux, apposeront leur glorieuse signature.

Après quoi, ce trophée sera exposé à l’admiration de tous dans le local du Stade, et, devant lui, comme devant le chapeau de Gessler, chaque visiteur devra faire une génuflexion !


Un match sensationnel.

Le citoyen anglais Griffiths est venu, l’autre soir, faire au Stade, une sensationnelle proposition : Faire jouer contre notre équipe première, une équipe formée de tous les joueurs anglais ayant fonctionné dans les équipes françaises pendant la saison qui finit.

Voyez-vous une équipe avec Perey Bus, Haywards, Roë, Griffiths, Potter, Morgan, etc ?… L’idée était séduisante. Et nous croyons savoir que le Stade l’a acceptée et la réalisera le 21 avril !

Et je termine en annonçant que le 17, la municipalité offrira un vin d’honneur aux Champions, dans la salle des Illustres, lequel sera suivi d’un banquet offert par le Stade à ses équipiers.

Une sportswoman distinguée.




UNE MISE AU POINT

Des bruits tendancieux prétendaient que la Société l’Épargne avait refusé de donner, à occasion du match Stade-Racing, l’autorisation de surélever l’annonce qu’elle possède sur le terrain des Ponts-Jumeaux.

Nous devons à la vérité de rectifier et de dire que dès mercredi soir, 27 mars, par l’intermédiaire de M. Lagaillarde, la Société l’Épargne avait informé les dirigeants du Stade qu’elle donnait à notre Club champion l’autorisation de surélever la pancarte de l’Épargne de toute la hauteur qui serait jugée nécessaire a la commodité du public. Cette autorisation dont MM. Furst, Pujol et Lacourt avaient été avisés mercredi 27 mars fut confirmée par M. Lagaillarde à M. Doumenjou, vice-président du Stade, vendredi matin à neuf heures. Vendredi soir à deux heures, sur le terrain du Stade, M. Delfort, administrateur de l’Épargne en donna également confirmation à M. Azémar, membre du Comité du Stade.




DANS NOS THÉÂTRES

Fragson, un des chanteurs actuels les plus originaux, triomphe tous les soirs au Théâtre des Nouveautés. Son répertoire essentiellement varié, tour a tour humoristique, sentimental et même exotique, fait la joie du public.

Ce soir, création de Suzie, au Théâtre des Variétés.

L’interprétation exceptionnelle réservée à cette œuvre curieuse et inédite lui assure un succès considérable.

Au Théâtre Lafayette, ce soir aussi, reprise de La Femme X…, délicieuse comédie, à laquelle Mlle Charleux prête l’appui de son incontestable talent.




CINÉMA PATHÉ

Une mésaventure de Francois Ier, film Pathécolor. La Coupable, avec M. Krauss et Mlle Napierkowska. Little Moritz soldat d’Afrique. Rigadin est un Voleur. Ajoutons La Corrida, déjà annoncée, qu’une erreur avait retardée, et Le Palais de Versailles, film Pathécolor qui consacre un art que d’aucuns envient.




APOLLO-THÉÂTRE

À l’occasion des fêtes de Pâques l’Apollo-Théâtre donnera cette semaine un programme d’une richesse et d’une finesse incomparables. Ce programme est appelé à un véritable succès. De plus, la Direction, désireuse de remercier le public toujours plus nombreux de la confiance qu’il lui témoigne, inaugure cette semaine une série de films artistiques laissant bien loin derrière elle toutes les nouveautés cinématographiques parues jusqu’à ce jour, Cette magnifique série débutera par : L’enlèvement de Bonaparte, merveille d’art. À partir de dimanche, tous les jours, durant la semaine de Pâques, en matinée et soirée, séances cinématographiques avec le programme complet.