Page:Le Dantec - Lamarckiens et Darwiniens.djvu/103

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
99
DUJARDIN ET LES THÉORIES CHIMIQUES

taire manifestée. Cela est commun à tous les êtres monoplastidaires et aussi aux plastides qui sont le point de départ des agglomérations polyplastidaires les plus complexes, c’est-à-dire aux œufs des êtres supérieurs. Or, par suite des bipartitions successives qui constituent leur développement, ces êtres supérieurs sont uniquement composés de plastides n’ayant en commun avec tous les plastides isolés que cette propriété, la vie élémentaire, qui se manifeste par la réaction d’assimilation. Il n’y a que cela de commun à tous les êtres vivants. C’est donc de là qu’il faut partir pour expliquer tout ce qui est général en biologie, l’hérédité par exemple. Mais sera-t-il possible d’expliquer l’hérédité en attribuant à l’œuf une structure aussi simple, en y voyant seulement un mélange défini de substances plastiques définies ? C’est précisément le but que s’est proposé l’école biochimique. L’étude des travaux de cette école fera l’objet de la quatrième partie de ce petit volume.