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TROISIÈME PARTIE

mimétisme darwinien
et mimétisme lamarckien




Un être vivant exécute un acte dans un milieu donné ; qu’est-ce que cet acte ? C’est le résultat de l’activité synergique d’un certain nombre de ses éléments constitutifs, sinon de tous ces éléments. La sommation de toutes ces activités élémentaires est spéciale à l’individu considéré ; elle dépend de sa coordination propre ; elle serait différente chez tout autre individu, car l’organisation d’un être est le résultat de trop de facteurs complexes (hérédité et éducation au sens le plus large) et deux animaux ne peuvent être rigoureusement identiques.

Voilà donc, tout d’abord, une part personnelle dans la détermination de l’acte exécuté par l’être que nous observons, mais quel est le point de départ, le stimulus de cet acte ? Un être vivant peut exécuter une infinité d’opérations différentes ; bien plus, deux opérations exécutées successivement par le même être ne peuvent pas être rigoureusement identiques parce qu’elles résultent de trop de facteurs complexes,