Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T1.djvu/37

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 29 —


que l’homme et la femme emploient en se livrant aux mystères de l’amour.

« Et sœur Angélique m’a prouvé, dans ces délicieuses conférences, qu’elle était excellente praticienne, et qu’il ne lui manquait que ce membre érecteur, ce membre précieux et divin, pour me procurer les charmes ravissants et inexprimables de la jouissance ; il est vrai que d’un doigt léger elle suppléait à cet outil miraculeux, qu’elle en chatouillait l’orifice de ma fente, qui commence à se garnir d’un duvet argentin et frisoté, que dans ces moments d’ivresse et fortement entrelacées, nos âmes quittent la région terrestre, que nous sommes dans un anéantissement inconcevable ; ah ! cher et aimable chevalier, que serait-ce donc si ce nerf que vous possédez s’introduisait dans ce trou, que la sœur Angélique appelle en folâtrant ma jolie blonde moniche ; oui, aimable ami de mon cœur, si l’extrémité de ce membre frottait amoureusement ce petit bouton qui se raidit sous les doigts de mon amie de clôture, au lieu de renaître à la lumière comme avec elle, l’amour et le plaisir nous fermeraient totalement les yeux, et nos sens engourdis et privés de leurs facultés, par une jouissance aussi vive, ne pour-