conséquemment je me trouvai libre ; ma mère venant
de mourir me mettait à même de me livrer
à mes goûts et à toutes mes fantaisies. Ces divers
événements me fixèrent à Paris, et plus idolâtre
que je ne l’avais jamais été de ma chère Constance,
j’avais juré dans ce temps, où j’atteignais ainsi
qu’elle ma trente-troisième année, que dorénavant
nous n’existerions plus que l’un pour l’autre.
Le temps, ce grand maître des événements, changea mes dispositions, tant il est vrai que l’homme ne doit jamais compter sur lui-même. Je ne cesserai de le répéter, j’étais né pour le plaisir, et lorsque j’en avais une fois assouvi le premier besoin, la nature et mon tempérament me couvraient les yeux d’un bandeau et me forçaient de recourir à d’autres.
CHAPITRE VI.