Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T2.djvu/124

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voit de loin accouplés comme ils sont, on les prendrait l’un pour l’autre, Voilà une raison qui me semble assez pertinente. Maintenant je ne pense pas qu’on puisse faire d’autres recherches sur l’amour, et je vais te faire une petite récapitulation de tout ce que nous avons traité aujourd’hui sur ce sujet. D’abord, nous avons parlé des effets qui sont les paroles, les attouchements, les œuvres, les conjonctions ; nous avons expliqué pourquoi ils se pratiquent ainsi ; nous avons raisonné sur les humeurs différentes des hommes ; nous avons découvert ce que c’est que l’amour, sa nature, ses effets, ses propriétés et ses usages ; pourquoi, comment et en quel endroit il agissait, et des raisons de tout cela ; si nous avons oublié quelques choses elles sont de peu de conséquence. Il y a, premièrement, les postures, les embrassements de plusieurs sortes ; il y a les frétillements, les secousses, les agréments, les gémissements, soupirs, évanouissements, pâmoisons, coups de main et toutes les autres caresses que nous avons détaillées plus amplement le jour où Robinet te prit ton pucelage. Quant à présent, il faut finir celle-ci et la remettre à une autre fois s’il y a encore quelque chose à dire. Toutefois, disons encore ceci : l’a-