Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T2.djvu/125

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mour a cela d’accommodant, qu’il satisfait entièrement tout le monde, chacun selon sa portée, les ignorants par une pleine jouissance des plaisirs qu’ils y trouvent sans savoir d’où ils viennent, et les habiles gens par les douces imaginations que leur esprit y enfante, par exemple dans cette posture que l’homme fait tenir à la femme quand elle monte sur lui. Combien de douces considérations peuvent satisfaire l’esprit par le seul échange des rôles et des devoirs y attachés, car d’enfiler simplement une femme qui se laisse faire, c’est une satisfaction commune, et il n’y a que le plaisir de lâcher la semence dans son vagin, chose qui chatouille les sens de l’un et de l’autre pour un peu de temps, mais quand, au lieu de voir que l’homme se tourmente pour arriver au but désiré, c’est au contraire la femme qui prend cette peine, oh ! c’est un bonheur qui n’a point d’égal, car il voit sur lui le ventre, le nombril, la motte et généralement tout le corps de sa bien-aimée, qui donne de vifs aiguillons à sa flamme ; il voit et sent l’agitation naturelle qu’elle fait sur lui ; il semble qu’il doute, il tâte encore pour s’assurer de son bonheur, il s’écrie à chaque coup qu’elle donne, il se pâme d’aise en sentant ses attouchements ; il


 LE DEGRÉ. TOME 2.
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