chette ; au lieu de nous instruire, nous serions les
correcteurs sans gages de la folie d’autrui. Que
chacun vive à sa mode, et pour nous, achevons ce
que nous avons commencé, car il me semble qu’il
n’y a rien de plus charmant que l’amour, et toutes
les heures que nous employons à son exercice sont
les plus agréables de notre vie. Vive un bon gros
membre bien tendu et bien nerveux, vive un joli
petit trou mignon avec sa motte velue ; ils sont la
source de toutes les délices, il n’y a le plus souvent
que le manque de semence dans les réservoirs qui
empêche le membre de bien bander ; mais tant
qu’il y en a, notre bijou est toujours prêt à l’avaler,
quand il devrait couler en nous tout entier.
Faire cela trois ou quatre coups ne fait que mettre
en appétit ; il faut continuer jusqu’à ce que la
motte soit fatiguée des assauts qu’on lui livre, car
il est impossible de la rassasier ; cependant, je
voudrais bien vous faire encore une question : savoir
qui sont les personnes les plus propres à traiter
d’amour, des femmes ou des filles ?
— Ce sont les femmes, parce qu’elles ont plus d’expérience et qu’elles connaissent mieux les délicatesses propres à cette passion.
— Pourquoi donc les hommes aiment-ils mieux les filles ? demanda encore Fanchette.