Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T2.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 20 —

— Vous dites, ma cousine, que vous appelez l’affaire de la jeune fille ?

— Je l’appelle un con, et quelquefois on l’appelle aussi le bas, la chose, la panoufle, le trou mignon, le trou velu, etc. Quand un garçon le fait à une fille, cela s’appelle mettre vit au con, ou bien on dit qu’il l’a enfilée. Les garçons nous apprennent à dire tout cela et ont du plaisir à nous le faire répéter quand ils nous tiennent sous eux, mais garde-toi bien d’en parler devant ta mère ou devant le monde, car on dit que ce sont de vilains mots.

— Oh ! je n’ai garde, dit Fanchette ; mais comment fait donc le garçon, ma cousine, pour faire entrer son engin là-dedans ?

— Il ne l’a pas plus tôt ajusté dans le trou de la fille qu’il le pousse du croupion, puis se retire un peu en arrière et repousse plus fort en avant, et la fille pousse aussi du derrière pour le faire entrer.

— Il faut donc qu’il remue toujours sans s’arrêter nullement ?

— Vraiment, oui.

— Et comment fait-il donc pour pouvoir remuer les fesses si à propos en le faisant entrer petit à petit ?