Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T2.djvu/31

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et en le frottant doucement. Si tu savais quelles vertus a la main d’une fille et combien elle a de pouvoir pour donner du plaisir aux garçons, tu en serais étonnée.

— De grâce, ma cousine, dites-moi en quelle rencontre et comment cela se fait.

— Écoute. Il arrive quelquefois qu’un garçon et une fille sont seuls dans une chambre ou ailleurs ; ils s’entretiennent de choses indifférentes le plus souvent ; ils ne pensent point à se faire bien aises, ni à se donner du plaisir, à cause de quelques soucis qu’ils ont en tête. Le garçon ne fait donc seulement que l’embrasser au moment de partir. La fille, qui est faite à cela, pousse petit à petit sa langue dans la bouche du garçon, sitôt qu’il l’a appliquée sur la sienne, et elle la fait frétiller entre ses lèvres avec un si grand plaisir que cela le met en humeur de continuer ce doux passe-temps. Alors la fille, qui veut prendre un autre plaisir, après avoir regardé autour d’elle si personne ne la voit, met la langue aussitôt dans la bouche du garçon. Tandis qu’elle lui fait cela, elle le baise, coulant sa main sur son membre, qu’elle prend dans sa brayette, et quand elle l’a patiné quelque temps, on le voit, de mou qu’il