te frotter ta panouflle avec le doigt quelque temps ;
tu ne tarderas pas à jouir du plaisir de la décharge.
— Avec le doigt, est-il possible ? dit Fanchette émerveillée.
— Oui, avec le doigt du milieu, en le faisant, passer et repasser sur les bords.
— Certes, je m’en rappellerai ; mais à propos, ma cousine, ne m’avez-vous pas dit que vous aviez ce plaisir quelquefois ?
— Oui dà, quand je veux, et c’est un garçon qui m’aime bien qui me le donne.
— Cela vous rend donc bien aise ?
— Si aise que je n’en puis plus.
— Et comment ferai-je, ma cousine, pour avoir quelqu’un qui m’en fasse autant ?
— Il faut choisir un garçon qui t’aime bien, qui soit discret et n’en dise mot à personne.
— Et qui pensez-vous que je puisse prendre pour cela ? demanda Fanchette avec quelqu’inquiétude.
— Pour moi, je ne sais, répondit Suzanne, je n’en vois pas qui réunisse mieux les qualités que je viens de citer que le jeune Robinet, car il t’aime bien ; de plus, il est beau et de bonne