muer, et ayant pris un petit toupet de bourre
qu’il avait apporté exprès, il me le mit sous la
fesse droite ; il en prit un de laine qu’il me mit
sous la gauche, et un troisième de coton, qu’il me
fourra sous le croupion ; après il s’ajusta entre mes
jambes, approcha son membre et le mit aux bords
de la fente, me recommandant de bien prendre
garde à ce qu’il dirait, afin de lui obéir en tout.
— Voilà qui est bien préparé, dit Suzanne.
— Et qui fut encore mieux exécuté, comme vous allez l’entendre, répliqua Fanchette ; il me dit bourre en poussant et me fit remuer la fesse droite ; il me dit laine et me fit remuer la gauche ; il me dit coton et me fit remuer le croupion ; et de fait son invention n’était pas si mauvaise. Nous réitérâmes deux ou trois fois sans changer l’ordre ni la mesure pour me façonner toujours davantage, ensuite de quoi nous diversifiâmes le mouvement ; j’avais du plaisir à l’entendre dire : laine, bourre, coton ; bourre, coton, laine ; coton, bourre, laine, coton, à quoi j’obéissais très-exactement. Quand je manquais à quelque chose, il me reprenait doucement. Je lui disais que coton me plaisait mieux que les deux autres, et il témoignait m’en savoir bon gré. En effet, j’avais raison.