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— Mais ces sortes d’hommes-là ne répandent-ils pas aussi la liqueur amoureuse, demanda Fanchette ?

— Si, vraiment, et quelquefois plus que les autres ; ils deviennent si ardents qu’on ne saurait les retenir.

— N’importe, dit Fanchette, oh ! la pauvre chose quand une fille est assez malheureuse pour être obligée de fouetter son ami afin de lui faire dresser sa pique.

— Ceux que tu voulais dire qui ne répandent pas de sperme, continua Suzanne, ce sont les châtrés à qui on a coupé les deux couillettes ; ils ne sont bons à rien, quoique leurs outils se dressent quelquefois. Les femmes de ce pays-ci n’en veulent point du tout et il vaudrait mieux qu’on leur eût coupé les trois pièces rasibus que de leur laisser un membre qui ne sert que pour pisser.

— Eh, fi de ces gens-là, dit Fanchette, n’en disons mot, ma cousine ; parlons plutôt de ceux qui sont bien fournis d’instruments à besogner.

— Il y a des hommes, reprit Suzanne, qui ne disent mot en exploitant une fille et qui ne font que soupirer d’aise, mais il y a une autre espèce d’amoureux qui sont bien à désirer ; ils aiment à