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s’entretenir bas et ceux-la plaisent bien davantage aux filles.

— Mais, dites-moi, ma cousine, interrompit Fanchette, les filles n’ont-elles rien à témoigner de leur côté pendant que les garçons leur font tant de caresses ?

— Donne-toi patience, c’est là où je voulais en venir, mais il était bon auparavant de te remettre sur la voie ; nous avons donc dit jusqu’à présent comment on mettait l’outil du garçon au bijou de la fille, comment on ressentait le plaisir en laissant échapper la semence, et toutes les autres satisfactions qui se tirent de ces quatre choses, baiser, toucher, parler et regarder, mais nous n’avons pas encore fait d’application particulière aux lieux où il fallait s’en servir, et c’est ce qu’il faut que tu apprennes aujourd’hui, comme étant la chose la plus nécessaire et en laquelle consiste principalement l’art d’aimer. Or, pour le cas où tu serais aux prises avec ton ami et que tu ne saurais comment te conduire dans l’escarmouche, voici la bonne façon : il faut que tu uses envers lui de petites afféteries de la voix qui sont les vraies délices en amour, par exemple pendant qu’il se remuera sur toi dis-lui toutes les dou-