ceurs que tu pourras imaginer, appelle-le ton
cœur, ton âme et ta vie, dis-lui que tu es au comble
de la joie, que tu te meurs d’aise, fais quelques
petits grattements des mains remuant doucement
le croupion ; toutes ces caresses le rendent si content
que si tu as quelque chose à lui demander, il
faut le faire dans ce moment-là et il ne te refusera
pas, car il n’y a rien qui donne tant de condescendance
et qui ouvre plus le cœur que de
faire cela. Il fera son possible pour te contenter ;
il t’appellera son âme, son conin ; il inventera
mille choses pour te donner des marques d’amour ;
il souhaitera d’être tout membre pour se couler
en toi, et quand son plaisir sera arrivé au plus
haut degré il ne pourra manquer de t’en donner
connaissance par ses soupirs et par quelques paroles
qu’il ne prononcera qu’à demi. C’est alors
qu’il faut bien prendre garde à profiter de l’instant
favorable pour donner et recevoir la fleur du plaisir.
Ainsi ferai-je, ma cousine, dit Fanchette, mais en quelle posture vous mettriez-vous ?
— À l’ordinaire, sur le dos, alors tu serreras vivement les deux fesses vers lui et lui passant un bras au cou tu le baiseras et feras en sorte