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engin d’entre mes cuisses et le porta dans la raie du cul, si bien que m’étant appuyée dessus, au lieu de m’enfiler il se contenta de me faire une copieuse éjaculation entre les fesses, de façon que la semence me coulait jusque sur les talons.

— Quel dommage, fit Suzanne en soupirant.

— Son ardeur s’étant apaisée, il remit son engin dans sa brayette, et je m’aperçus dans le même moment que le feu avait pris au cotillon qui était sur la platine. Je fis un cri en l’ôtant promptement de dessus. Ma mère, qui arriva sur ces entrefaites, me querella bien fort de ma négligence, mais Robinet mit le holà le mieux qu’il put, disant que c’était une flamme qui avait sauté dessus, et voilà comme l’affaire se passa.

— Mais tout cela ne me dit rien de l’invention dont tu parlais.

— Ah ! voici. Deux jours après, Robinet vint au logis et trouva que l’on dansait ; il avait bu ce soir là un peu plus que de coutume et faisait semblant de vouloir dormir. Pendant que tout le monde était occupé à la danse, il se mit sur une chaise, et voyant que j’étais extrêmement fatiguée, il me tira par ma robe et me fit asseoir sur lui pour l’entretenir ; je faisais semblant en l’écoutant de