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Page:Le Franc - Grand-Louis l’innocent, 1925.djvu/186

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GRAND-LOUIS L’INNOCENT

La messe de minuit sonna à un clocher, quelque part. Le carillon sembla venir du choc des lointains fulgurants et sonores.

Soudain l’homme ressuscité se dirigea vers Ève. La flamme du foyer nimba en passant son front. Son profil de médaille était coulé dans du bronze.

Il s’arrêta devant elle, mit un genou en terre, rendit hommage. Puis laissant abat­tre sa tête sur les chaudes mains croisées, il prononça avec le balbutiement familier, la parole de tous les soirs :

— Ève, il est l’heure !

Fin.