querh et tant d’autres dont La Villemarqué n’a pas livré les noms dans ses éditions du Barzaz-Breiz, mais que sa mère avait consignés dans des notes manuscrites…»
Connus à temps et du vivant de ceux qui les portaient, ces noms eussent singulièrement facilité l’enquête réclamée par Le Men, Luzel et M. d’Arbois de Jubainville. Après un siècle, ils ne sont plus que des curiosités ; mais nous avons tenu à les transcrire ici.
II. — M. François Gélard ne s’est pas borné à enquêter sur le bonhomme Système. Son attention respectueuse et discrète s’est portée aussi sur « la petite Noémi » dont il croit avoir eu la bonne fortune de retrouver l’acte de naissance. Je donne ici ce document, encore inédit, avec les intéressants commentaires dont l’a fait suivre mon correspondant.
« Mairie de Tréguier. — No 24. Du onzième jour du mois d’avril mil huit cent dix-huit. Acte de naissance de Noémie (sic) Marie Tallibart, née le jour d’hui à huit heures du soir, fille légitime de François-Jean Tallibart, âgé de quarante-sept ans, profession de horloger, et de Marie-Jeanne Le Louédec, âgée de trente-six ans, profession de marchande, demeurant à Tréguier. — L’enfant, présenté à l’officier de l’état-civil a été reconnu être du sexe féminin. La déclaration de la naissance a été faite par ledit sieur François-Jean Tallibart, âgé de quarante-sept ans, profession de horloger, père de l’enfant, demeurant à Tréguier. — Premier témoin : Charles Le Louédec, âgé de vingt trois