pas, que ton père voulait à son futur gendre quinze cents livres de revenu ?…
— C’est l’avoir de Roland Le Coulz.
— Bon ! dit Thomassin, mais avec tous ses pécots je lui ferai la nique dans deux mois…
— Comment cela ?…
— Je prouverai que je suis plus riche que lui, pardié !
— Plus riche que Le Coulz ? Toi ? Oh ! tu te moques ou bien tu as trouvé un trésor.
— Un trésor, non pas, chérie, deux, trois, quatre trésors.
— C’est impossible… Quatre trésors ! Et dans quel endroit, Seigneur ?
Elle écarquillait si naïvement les yeux que Thomassin ne put s’empêcher de rire.
— Ah ! l’innocente ! Elle regarde déjà s’il n’y a pas un korrigan dans quelque coin de la caverne ! Elle croit fermement que je suis sorcier ! Il s’agit bien de cela… Si tu te rappelles, je possède trois champs et une lande à Trégastel, au bord de la grève du Coz-Porz ?…
— Oui, dit Francésa, les champs que tu as prêtés à ton frère Yves-Marie.
— Justement. La terre n’en est point de première qualité, ni même de seconde, et si je