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en 1873 l’étude sur le roman réaliste et le roman piétiste. En art, et dès cette époque, il avait sa théorie à lui, et il l’appliqua, l’année suivante, dans une petite nouvelle appelée Céline Lacoste[1]. L’application ne vaut guère. Il réussit mieux, quelques années plus tard, avec l’Irréparable et Crime d’amour. Cruelle énigme le fit passer maître. Il confirma cette gloire naissante par André Cornélis. Voici enfin Mensonges. C’est un livre de pleine maturité ; et le curieux, c’est que M. Paul Bourget y demeure plus que jamais fidèle à l’esthétique de sa vingt et unième année.

Car le roman qu’il rêvait alors et le roman qu’il vient d’écrire ne font qu’un.

  1. Cf. Revue des Deux-Mondes. Cette nouvelle n’a point été recueillie en volume.