Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/277

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tits pseudonymes en oup et en ip ; et Ton est bien étonné, cinq ou six ans après, quand on apprend que ces monosyllabes voulaient dire Halévy, Taine, Henry Maret, Jacques Saint-Cère, Comtesse de Martel. Ce qu’a écrit de l’un d’eux un très délicat critique, M. A. Cartault, peut s’appliquer à presque tous :

« C’est la verve parisienne. Oui, mal-

    villy, etc., qui ont marqué ailleurs, non plus que des recueils en collaboration publiés annuellement par la Société des gens de lettres, par les eecrétaires des journaux de Paris, par les chroniqueurs judiciaires, etc. Toutefois relèverai-je dans ce dernier recueil le nom d’un alerte et spirituel nouvelliste, M. L. Vonoven. Je rappellerai enfin, au hasard, les noms de quelques écrivains de talent, dont les nouvelles, contes, « proses », traductions et adaptations, publiés un peu partout dans nos périodiques parisiens, n’ont pas encore été réunis en volume : ainsi M. Émile Michelet, M. Raymond de la Tailhède, M. Charles Frémino, M. Anatole Lebraz, M. Raoul Gineste, M. Ephraïm Mikaël, M. Lucien Charles, M. Émile Taboureux, M. Robert de la Villehervé.