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Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/126

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À l’angle d’un champ
Un mouton qui broute ;
Au bord de la route
Un chaume penchant.

Jusqu’à l’Île-Grande,
Pas d’autre maison :
Pour tout horizon
La lande, la lande…


II
L’ARRHÉE PARLE


Ces croupes que fouaille
Un vent forcené,
Ce sont les Méné
De la Cornouaille.

Clameurs, bonds d’effroi.
Tout en eux m’agrée :
Car je suis l’Arrhée,
Leur pâtre et leur roi.