Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/127

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Sur leur maigre échine,
D’Evran au Relecq,
Le vent ronfle avec
Un bruit de machine.
 
J’emplis mes poumons
De sa rauque haleine
Et pais dans la plaine
Mon troupeau de monts.


III
LE CALVAIRE


Las d’errer sans guide,
Depuis le Roudou,
Dans ce matin d’août
Brumeux et languide,
 
Nous nous allongeons
Au pied d’un Christ hâve,
Pointant, morne épave.
D’une mer d’ajoncs.