Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/138

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    Toute frisquette, dans sa robe d’argent clair, quand elle arrivait ; — Pleine de mélancolie, hélas ! quand elle s’en retournait.
    Sur la pierre de la Destinée elle s’était posée un moment, — Et depuis le deuil assombrissait ses prunelles.
    Cette pierre-là, pour mon malheur, avant de connaître son influence, — J’ai dans ma jeunesse reposé sur sa face…
    Et voilà, mon cher Jean, voilà comment — La joie a déserté mon âme jour et nuit.