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Le plus beau tissu devient loque.
C’est le destin qu’ont nos appas.
Mariez-nous quand c’est l’époque :
N’attendez pas !…
Je veux qu’on m’enterre un dimanche.
Creusez ma tombe et semez-y
De l’aubépin, de la pervenche
Et du souci.
Pour vous dont les cœurs infidèles
Ont fui tout à coup de mon toit,
Comme on voit fuir les hirondelles
Au premier froid,
Puisque aujourd’hui dans nos campagnes,
Fermier, gentilhomme ou valet.
Vous avez trouvé les compagnes
Qu’il vous fallait,
Ô jeunes gens de ma paroisse.
Je prierai Jésus, mon Seigneur,
Qu’il favorise et qu’il accroisse
Votre bonheur !