Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/70

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Toi qui fuis à pas inquiets,
Je t’avais pardonné ta faute.
Pourquoi t’en vas-tu ? Je croyais
Qu’on devait vivre côte à côte.
 
Ô nuits, ô douces nuits d’antan,
Où sont nos haltes et nos courses,
Le vieux saule près de l’étang
Et les genêts au bord des sources ?
 
C’est ici la chanson d’amour
Qu’on chante au coin des cheminées,
L’hiver, sur le déclin du jour.
Dans les maisons abandonnées…