Page:Le Grand Albert - La Vie des Saints.djvu/810

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en haine que le sieur de Rymaison, Seigneur de laditc paroisse toit du patti contraire, S au service du Roy Henry Ie Grand (1).

Tout ce que dessus a estd extratel des papiers qui sont aux Chartres & Archives de laditc $eignearie de R!Imaison, & dattd de l’an 1598. Avec aussi l’extraict des vieux Memoircs qai out resld aprds la guerre de la Li#ue dans Ies Archives de l’Eglise paroissiale de Bieu-y, touchant la Vie & Mort du B.-tL S. Bieuzy martyr, & reelear de laditc paroisse de Bieuzg cornroe c!t-devaat. Et nons sous-silnans R.,:’cteur de laditc Paroisse, les avons copid sur lesdits Memoires qui sont deme,rez asdites Chartres & Archives de laditc Seigneurie & Ellise patoisstale de Biev_zll, en loll de quoit nons avons signd ce 25. /anvier 1659. & sous les signes de nosIre Car 8 Prestres de laditc Paroisse. La Fesle dudit saint BieuzJ se celebre le 2. dadit mots de aovembre, ]our S. Chrisostome ; leche[ dadit Saint est encore à present conservd & reverd en l’Eglise de Pleuvigné Evesché de Vennes.


LA VIE DE SAINT JACUT,


Premier Abbd da Monastere de Landoaart, attiremerit Saint Jacat de l’Isle ea l’Eveschd de Dol, le haiti&me Fdorier.

Il faut avofier que si nous avons obligation à la Bretagne, de nous avoir conservé plusieurs saints, c excellents personnages, nons n’en n’avons pas moths /t l’Angleterre de nons Ies avoir envoyez; & si fatsant abstraction des motifs de ses liberalitez, on en vouloit seulement considerer les eitts, ce seroit assez de sgavoir quelle a est6 la mere d’un saint Paul de Leon, S. M6en, saint Samson, S. Ronan, & pinsieurs autres, pour reconnoitre qu’elle a est6 plus large ’ en gratifier eeux qui les out immediatemerit receues, qu’eux affectionncz ’ les publier; puisque ce que nons avons a regretter en ce point, c’est d’a’oir si peu d’instructions des ertus, gestes & miracles de ces grands saints, que plustears sen, blent inconnfs aux lieux xnesmes qn’ils out d’aYantage habitez; c’est ce qui nous oblige h traneher ea peu de nots nn ample discours que requeroit l’exposition d’nne �ie commcnc6e dans l’innocence, continu6e dans la �ertu, & consomm6e en la perfection, telle qu’a est6 eelle de saint Jacut.

Son pete, nomm6 Fragan, 6pousa une femme aussi vertueuse qu’elle 6toit de noble ’extraction nominee Blanche, tons deux Anglois de nation, gens d’autoritez & de grande reputation. La benediction du Ciel qui ne portvoit manquer & la perfection de ce mariage, les gratifia dans ces beaux commencemens de trots earants : savoir, Guethenoc & Jacut qui furent freres gemeaux, & une fille nomm6e Ethirinne (2). Mats il falloit pour affirmer lear vertu que les ordres de la Pro�idence lear apprissent que les plus douces consolations de cette x, ie sont ordinairement dtrempes de l’amertume

{1) Voyaz l’Annotation sur les Monuments de saint Gildas p. ’.

(2) Plus conauo sous 1o nora tie smte Clcrei� qtto lui donno albcr Le raad dans la Vie d $. (luriaold. -- A.-M. T,