ment par se refléter sur la physionomie, sur le caractère ». « L’homme, dit le poète polonais Kraszewski, finit toujours par se pénétrer des influences extérieures. Nous sommes, dans l’échelle de l’ordre universel, comme la chenille qui se revêt d’une feuille verte en vivant sur une feuille d’arbre, et d’une robe éclatante au cœur d’un fruit empourpré. » Spencer va plus loin : il prétend que les peuples ont copié leur architecture selon les différences d’aspect de la nature autour d’eux.
Dans cet ordre d’idées, certains pays de la Bretagne, le Léonais, le Trégorois, quoique très beaux, sous un aspect plus sévère, n’ont pas l’éclat des côtes du sud. Et leur sévérité physique correspond exactement à celle des physionomies, des mœurs, et des caractères.
Ce sont là des choses qui sautent aux yeux.
pierres posées de champ en terre pour trois côtés, la quatrième étant
une des pierres du lit. Une cinquième, posée dessus, forme ce buffet
dans lequel on met le pain et quelques vêtements. Sur la table restent
les ustensiles de ménage, et le lait d’une vache qui couche dans
le même logis que les gens.
La femme, à laquelle nous donnâmes quelques fruits, n’en mangeait
pas. L’un des enfants ne voulut pas manger de viande. L’existence
des habitants actuels du plateau de Norohou ne doit pas très
sensiblement différer de celle des populations préhistoriques qui y
ont laissé leurs monuments. »
(P. du Châtellier, Bulletin de la Société d’Emulation des Côtes-du-Nord,
1897, p. 51 et suiv.).