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CHAPITRE VI. | 101 |
- Ils ont traité de mensonge la vérité qui leur était venue ; bientôt il leur viendra un message concernant ce qu’ils ont pris pour objet de leurs railleries.
- Ne voient-ils pas combien de générations nous avons anéanties avant eux ? Nous les avions établies dans le pays plus solidement que vous : Nous fîmes tomber du ciel des pluies abondantes ; nous fîmes couler des rivières sons leurs pieds ; puis nous les anéantîmes pour leurs péchés, et nous fîmes surgir à leur place une génération nouvelle.
- Quand même nous ferions descendre du ciel le Livre écrit tout entier sur un rouleau, quand même les infidèles le toucheraient de leurs mains, ils diraient encore : C’est de la magie pure.
- Ils disent : Pourquoi donc quelque ange ne descend-il pas d’en haut ? Si nous avions envoyé un ange, leur affaire aurait été déjà décidée ; ils n’auraient pas eu un instant de répit[1].
- Si nous avions envoyé un ange, nous l’aurions envoyé sous la forme humaine et revêtu de vêtements semblables aux leurs.[2].
- Avant toi aussi, des apôtres ont été l’objet des railleries ; le châtiment dont ils se moquaient enveloppa les moqueurs.
- Dis leur : Parcourez la terre, et voyez quelle a été la fin de ceux qui traitaient nos apôtres de menteurs.
- Dis : A qui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Dis : C’est à Dieu. Il s’imposa à lui-même la miséricorde comme un devoir ; il vous rassemblera au jour de la résurrection, il n’y a point de doute là-dessus. Ceux qui se perdent eux-mêmes sont ceux qui ne croiront pas.
- A lui appartient tout ce qui existe dans la nuit et dans le jour ; il entend et sait tout.
- Dis : Prendrais-je pour protecteur un autre que Dieu, le créateur des cieux et de la terre, pendant que c’est lui qui nourrit et qu’il n’est point nourri. Dis : J’ai reçu l’ordre d’être le premier de ceux qui se résignent à la volonté de Dieu. Vous aussi, ne soyez point idolâtres.
- Dis : Je crains, en désobéissant à mon Seigneur, d’encourir la peine du grand jour.
- ↑ Car alors il n’aurait plus été question d’avertissement, mais d’un châtiment ; les apôtres et les prophètes avertissent, mais les anges sont les exécuteurs des menaces.
- ↑ . Car les hommes ne sauraient soutenir l’éclat éblouissant d’un ange. Mahomet lui-même, disent les commentateurs, ne pouvait regarder linge Gabriel en face ; c’est pourquoi Dieu l’envoyait sous la forme humaine.