Page:Le Koran (traduction de Kazimirski).djvu/230

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
230 LE KORAN.  
    nom que vous l’invoquiez, les plus beaux noms lui appartiennent. Ne prononce la prière ni d’une voix trop élevée, ni d’une voix trop basse. Cherche le milieu entre les deux.
  1. Dis : Gloire à Dieu, qui n’a point de fils, qui n’a pas d’associé au pouvoir. Il n’a point de protecteur chargé de le préserver de l’abaissement. Glorifie Dieu en proclamant sa grandeur.

CHAPITRE XVIII.

LA CAVERNE[1].


Donné à Médine. — 110 versets.


Au nom du Dieu clément et miséricordieux


  1. Louange à Dieu qui a envoyé à son serviteur le Livre où il n’a point mis de tortuosités.
  2. Un livre droit, destiné à menacer les hommes d’un châtiment terrible de le part de Dieu, et à annoncer aux croyants qui font le bien une belle récompense dont ils jouiront éternellement.
  3. Un livre destiné à avertir ceux qui disent : Dieu a un fils.
  4. Ils n’en ont aucune connaissance, pas plus que leurs pères. C’est un péché énorme que la parole qui sort de leurs bouches[2]. C’est un mensonge.
  5. S’ils ne croient pas à ce livre (le Koran), tu es capable de t’anéantir de chagrin à cause d’eux.
  6. Tout ce qui est sur la terre,·nous en avons fait l’ornement de la terre, pour éprouver les hommes, pour savoir qui d’entre eux se conduira le mieux.
  7. Mais tous ces ornements, nous les réduisons en poussière.
  8. As tu fait attention que l’histoire des compagnons de la CAVERNE et d’Al-Rakim[3] est un de nos signes et une chose l’extraordinaire ?

  1. Ce chapitre est intitulé la Caverne, parce qu’il y est question de la caverne des Sept-Dormants. Voy. verset 8.
  2. C’est·à-dire, c’est un péché énorme que de dire : Dieu a un fils.
  3. On n’est pas d’accord sur la signification du mot Rakim. Les uns croient que c’est le nom du chien des Sept-Dormants ; d’autres que c’est le nom d’une table sur laquelle étaient inscrits les noms des hommes qui s’étaient retirés dans la caverne, et en effet la forme de ce mot dérivé de la racine rakama, tracer des caractères, broder, dessiner, équivaut à markoum et peut s’appliquer à une table couverte de caractères.