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| 250 | LE KORAN. |
- Tu as habité plusieurs années parmi les Madianites ; ensuite tu es venu ici en vertu d’un ordre, ô Moïse !
- Je t’ai formé pour moi-même[1].
- Allez, toi et ton frère, accompagnés de mes miracles, et ne négligez point mon souvenir.
- Allez vers Pharaon qui est impie.
- Parlez-lui un langage doux : peut-être réfléchira-t-il ou craindra-t-il.
- ils répondirent : Seigneur, nous craignons qu’il n’use de violence envers nous, ou qu’il ne commette des impiétés.
- Ne craignez rien, je suis avec vous, j’entends et je vois.
- Allez et dites : Nous sommes des envoyés de ton Seigneur ; renvoie avec nous les enfants d’Israël, et ne les accable pas de supplices. Nous venons chez toi avec un signe de ton Seigneur. Que la paix soit sur celui qui suit la route droite.
- Il nous a été révélé que le châtiment est réservé à celui qui nous traiterait d’imposteurs et qui nous tournerait le dos.
- Qui donc est votre Seigneur, ô Moïse ! demanda Pharaon.
- — Notre Seigneur est celui qui a donné la forme à tout ce qui existe, et qui guide.
- Pharaon dit à cela : Et que voulaient donc les générations passées[2] ?
- — La connaissance en est dans le sein de Dieu et renfermée dans le Livre[3]. Notre Seigneur ne se trompe pas et n’oublie rien,
- Lui, qui vous a donné la terre pour berceau et qui a tracé des routes pour vous, qui fait descendre l’eau. Avec cette eau nous faisons germer des familles[4] de plantes si diverses.
- Nourrissez-vous et paissez vos troupeaux. Il y a dans ceci des signes pour les hommes doués d’intelligence.
- Nous vous avons créés de la terre et nous vous y ferons retourner, et nous vous en ferons sortir une seconde fois.
- Nous lui fîmes voir nos miracles ; mais il les traita de mensonges et refusa d’y croire.
- Pharaon dit : O Moïse ! es-tu venu pour nous chasser de notre pays par tes enchantements ?
- Nous t’en ferons voir de pareils Donnez-nous un rendez-
