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CHAPITRE XXI. | 257 |
- Dis : Mon Seigneur connaît les discours tenus au ciel et sur la terre ; il entend et sait tout.
- Bien plus, ils disent : Ce n’est qu’un amas de rêves ; c’est lui qui l’a inventé (le Koran) ; c’est un poëte ; qu’il nous fasse voir un miracle, comme les envoyés d’autrefois en faisaient.
- Aucune des villes que nous avons détruites n’a cru ; ils ne croiront pas non plus.
- Avant toi nous n’avons envoyé que des hommes qui recevaient des révélations. Demandez-le aux hommes qui possèdent les Écritures, si vous ne le savez pas.
- Nous ne leur donnâmes point un corps qui pût se passer de la nourriture ; ils n’étaient point immortels.
- Nous avons tenu envers eux notre promesse, et nous les avons sauvés, ainsi que ceux qu’il nous a plu, et nous avons anéanti les transgresseurs.
- Nous venons de vous envoyer un livre qui contient des avertissements pour vous[1]. N’entendrez-vous pas raison ?
- Que de villes criminelles avons-nous renversées, et remplacées par d’autres populations !
- Quand ils ont senti la violence de nos coups, ils se sont mis à fuir de leurs villes.
- Ne fuyez pas ; revenez à vos jouissances et à vos demeures. Vous serez interrogés.
- Ils répondaient : Malheur à nous ! nous avons été méchants.
- Et ces lamentations ne cessèrent que lorsque nous les eûmes étendus comme le blé moissonné et desséché.
- Nous n’avons pas créé le ciel, la terre, et tout ce qui est entre eux, pour nous divertir.
- Si nous avions voulu nous divertir, nous aurions trouvé des jouets chez nous, si nous avions voulu le faire absolument.
- Mais nous opposons la vérité au mensonge ; et elle le fera disparaître. Le voilà qui disparaît ; et malheur à vous, à cause de ce que vous attribuez à Dieu !
- À lui appartient tout être dans le ciel et sur la terre. Ceux, qui sont auprès de lui[2] ne dédaignent point de l’adorer, et ne s’en lassent pas.
- Ils célèbrent ses louanges jour et nuit ; ils n’inventent rien sur son compte.