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364 | LE KORAN. |
- Il me demandait souvent : Regardes-tu la résurrection comme une vérité ?
- Serait-il possible que nous soyons jugés quand une fois nous serons morts et devenus os et poussière ?
- Il dira ensuite : Voulez-vous regarder là-bas ?
- Ils regarderont et ils verront au fond de l’enfer.
- Le juste dira : J’en jure par Dieu, tu as failli causer ma perte[1].
- Sans la miséricorde de Dieu, j’aurais été au nombre de ceux que l’on amène devant lui.
- Subirons-nous encore une autre mort,
- Outre celle que nous avons subie ? Serons-nous livrés ai supplice[2] ?
- En vérité, c’est un grand bonheur que celui dont nous jouissons.
- A l’œuvre, travailleurs ! pour en gagner un pareil.
- Ceci vaut-il mieux comme repas, ou bien l’arbre de Zakkoum ?
- Nous en avons fait un sujet de dispute pour les méchants.
- C’est un arbre qui pousse du fond de l’enfer.
- Ses cimes sont comme si c’étaient des têtes de démons.
- Les réprouvés en seront nourris et s’en rempliront le ventre.
- Là-dessus ils boiront de l’eau bouillante ;
- Et puis ils retourneront au fond de l’enfer
- Ils voyaient leurs pères égarés,
- Et se précipitaient sur leurs pas.
- Une grande partie des peuples anciens s’étaient déjà égarés avant eux.
- Nous envoyâmes chez eux des avertisseurs.
- Regarde et vois quelle a été la fin de ceux que l’on avertissait,
- Et qui n’étaient point nos serviteurs fidèles.
- Noé cria vers nous, et certes nous sommes prompt à exaucer.
- Nous le délivrâmes avec sa famille de la grande calamité.
- Nous laissâmes subsister ses descendants,
- Et nous lui conservâmes dans la postérité cette salutation :
- ↑ Cela veut dire que souvent nos amis dans ce monde nous entraînent à la perte du salut éternel.
- ↑ Cet homme, un des bienheureux, doute presque de son bonheur, et voyant son ami dans l’enfer, se demande : Suis-je donc réellement en possession d’un séjour éternel, ne faudra-t-il plus mourir ni subir de supplice ?