Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHAPITRE XXXVII. | 365 |
- Que la paix soit avec Noé dans l’univers entier[1] !
- C’est ainsi que nous récompenserons ceux qui font le bien.
- Il était du nombre de nos serviteurs fidèles.
- Nous submergeâmes les autres.
- C’est de sa secte qu’était Abraham.
- Il apporta à son Seigneur un cœur intact.
- Il dit un jour à son père et à son peuple : Qu’adorez-vous ?
- Préférez-vous de fausses divinités à Dieu ?
- Que pensez-vous du maître de l’univers ?
- il jeta un regard sur les étoiles.
- Je suis malade, je n’assisterai pas aujourd’hui à vos cérémonies.
- Ils s’en allèrent et le laissèrent.
- Il se déroba pour aller voir leurs idoles, et leur cria : Mangez-vous ?
- Pourquoi ne parlez-vous pas ?
- Et là-dessus il leur porta un coup de sa droite.
- Son peuple[2] accourut précipitamment.
- Adorerez-vous ce que vous taillez vous-mêmes dans le roc ? leur dit Abraham.
- C’est Dieu qui vous a créés, vous et les œuvres de vos mains.
- ils se disaient les uns aux autres : Dressez-lui un bûcher, et jetez-le dans le feu ardent.
- Ils voulurent lui tendre un piège ; mais nous les humiliâmes.
- Je me retire, dit Abraham, auprès de mon Dieu ; il me montrera le sentier droit.
- Seigneur ! donne-moi un fils qui compte parmi les justes.
- Nous lui annonçâmes la naissance d’un fils d’un caractère doux.
- Lorsqu’il fut parvenu à l’âge de l’adolescence,
- Son père lui dit : Mon enfant, j’ai rêvé comme si je t’offrais en sacrifice à Dieu. Réfléchis un peu, qu’en penses-tu ?
- — O mon père ! fais ce que l’on te commande ; s’il plaît à Dieu, tu me verras supporter mon sort avec fermeté.
- Et quand ils se furent résignés tous deux à la volonté de Dieu, et qu’Abraham l’eut déjà couché le front contre terre,