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| CHAPITRE LV. | 441 |
- Une averse de feu sera lancée contre vous, et de l’airain fondu. Vous ne triompherez pas.
- Lequel, etc.
- Quand le ciel se fendra, quand il sera rouge[1] comme le cuir teint.
- Lequel, etc.
- Ce jour-là on n’interrogera plus les hommes et les génies sur leurs péchés[2].
- Lequel, etc.
- Les criminels seront reconnus à leurs marques ; on les saisira par les chevelures et par les pieds.
- Lequel, etc.
- Voilà la géhenne que les criminels traitaient de fable.
- Ils tourneront autour des flammes et de l’eau bouillante.
- Lequel, etc.
- Ceux qui craignent la majesté de Dieu auront deux jardins[3].
- Lequel, etc.
- Tous deux ornés de bosquets.
- Lequel, etc.
- Dans tous deux, deux sources vives.
- Lequel, etc.
- Dans tous deux, deux espèces de chaque fruit.
- Lequel, etc.
- Ils se reposeront accoudés sur des tapis dont la doublure sera de brocart[4]. Les fruits des deux jardins seront à la portée de quiconque voudra les cueillir.
- Lequel, etc.
- Là seront de jeunes vierges au regard modeste, que n’a jamais touchées ni homme ni génie.
- ↑ Mot à mot : quand il sera comme une rose, une fleur rouge. Le mot dihan, que l’on traduit par cuir teint en rouge, peut aussi se traduire par graisse fondue.
- ↑ On n’interrogera ni les uns ni les autres au moment où ils seront ressuscites, l’examen n’aura lieu qu’au moment même du jugement.
- ↑ Selon les uns, de ces deux jardins, l’un sera pour les génies, l’autre pour les hommes ; selon d’autres, deux jardins pour chaque individu, l’un comme récompense de ses œuvres, l’autre comme une gratification en sus de la récompense. Quant aux deux espèces de chaque fruit, on entend par là une espèce pareille pour le goût aux fruits de la terre, l’autre d’un goût céleste inconnu à la terre.
- ↑ Lorsque les doublures ou l’envers, disent les commentateurs, sont en brocart, que sera-ce du dessus, du bon côté de ces tapis ?
