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458 | LE KORAN. |
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gion, et qui ne vous ont point bannis de vos foyers. Ils aiment ceux qui agissent avec équité.
- Mais il vous interdit toute liaison avec ceux qui vous ont combattus pour cause de religion, qui vous ont chassés de vos foyers, ou qui ont aidé les autres a le faire. Ceux qui les prendraient pour amis seraient des méchants.
- Lorsque des femmes croyantes, fuyant l’idolâtrie, viennent à vous, mettez leur foi à L’ÉPREUVE. Dieu connaît bien leur foi ; mais vous, éprouvez-les, et, si vous êtes sûrs qu’elles sont croyantes, ne les laissez plus retourner auprès des infidèles ; il n’est pas légitime qu’elles soient à eux, ni qu’eux soient leurs maris ; mais restituez ce qu’ils leur ont donné (leur dot). Il n’y a pas de crime pour vous à les épouser, mais assurez-leur leur dot. Ne gardez point les femmes infidèles, mais demandez la restitution de ce que vous leur avez donné à titre de dot, de même que les infidèles vous redemanderont ce qu’ils auront donné aux leurs. C’est un précepte que Dieu établit entre vous ; il est savant et sage.
- O vous qui croyez ! si quelqu’une de vos femmes disparaissait pour se rendre chez les infidèles, et que vous preniez un butin, restituez à ceux dont les femmes auraient fui la dot égale à celle de la femme qui a fui.
- O prophète ! si des femmes fidèles prêtent serment de fidélité entre tes mains, et s’engagent à ne point associer d’autres divinités à Dieu, à ne point dérober, à ne point commettre d’adultère, à ne point tuer leurs enfants, à ne point tenir de propos calomnieux, à ne point te désobéir en rien de ce qui est bon, accueille leur pacte, et implore le pardon de Dieu pour elles. Il est indulgent et miséricordieux.
- O croyants ! n’ayez aucun commerce avec ceux contre lesquels Dieu est courroucé[1] ; ils désespèrent de la vie future, comme les infidèles ont désespéré de ceux qui sont dans les tombeaux.
- ↑ Ce verset contient ce que les Mahométans appellent le serment des femme : Les hommes prêtaient serment d’après la même formule avant l’hégire (fuite de la Mecque), avant que Mahomet y eût inséré l’obligation de l’assister dans la guerre contre les idolâtres. Le serment en question, comme d’ailleurs tout contrat, se faisait, chez les Arabes, en donnant la main à la personne envers laquelle on s’engageait. Après Mahomet, on reconnaissait l’autorité du calife en lui présentant la main.