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CHAPITRE LXXIX. | 495 |
- Ce jour est un jour infaillible ; quiconque veut, prend la route qui conduit à son Seigneur.
- Nous t’avons averti de la venue prochaine du supplice,
- Au jour où l’homme verra les œuvres de ses mains, et où l’infidèle s’écriera : Plût à Dieu que je fusse poussière !
CHAPITRE LXXIX.
LES ANGES QUI ARRACHENT LES ÂMES.
Donné à la Mecque. — 46 versets.
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
- J’en jure par ceux qui arrachent avec violence[1],
- Par ceux qui retirent doucement,
- Par ceux qui nagent dans les airs,
- Par ceux qui devancent dans la course,
- Par ceux qui conduisent les affaires de l’univers,
- Le jour ou retentira la trompette au son tremblant,
- Que suivra un second coup,
- Ce jour-là, les cœurs saisis d’épouvante,
- Les regards baissés,
- Les incrédules diront : Serons-nous rendus à la terre ?
- Est-ce que devenus os pourris…[2] ?
- Dans ce cas, disent-ils, ce serait un instant de perdu[3].
- Un seul son se fera entendre,
- Et déjà ils seront au fond de l’enfer.
- Connais-tu l’histoire de Moïse ?
- Lorsque Dieu lui cria du fond de la vallée de Touwa :
- ↑ Cela doit s’entendre des anges qui ôtent la vie aux hommes, tantôt avec violence comme aux méchants, et tantôt avec douceur comme aux gens vertueux.
- ↑ La phrase n’est pas achevée. Les infidèles qui ne croyaient pas à la résurrection avaient coutume de répondre aux prédications de Mahomet : Est-il possible que nous reprenions nos corps et nos formes quand une fois nous serons devenus os et poussière ? Dans le verset 11, les infidèles sont représentés au jour du jugement, et dans leur trouble ils prononcent encore cette phrase sans la finir.
- ↑ C’est-à-dire, nous deviendrions à rien, nous rentrerions dans le néant, cet instant ne nous mènerait à aucun état désirable.