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BIBLIOGRAPHIE

Voir l’article anonyme de S.-B. publié sur cette édition dans Le Globe du 4 novembre 1830 et reproduit dans les Premiers Lundis, I, 407.

Quérard, dans la France littéraire, annonce une nouvelle édition de Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme, Paris, Eug. Renduel, 1830, in-8. Il nous a été impossible d’en voir un exemplaire ; et cependant, que ce soit une nouvelle édition réelle, ou, ce qui est plus probable, la seconde édition de Delangle avec un titre de relais, il doit exister un Joseph Delorme, au nom de Renduel Les couvertures des tomes IV et V des Critiques et portraits littéraires (1839), celle des Pensées d’Août (1837) et des Consolations (1834), un extrait du catalogue de Renduel, s. d., mais probablement de 1835, in-8o de 11 pages, que possède M. Tourneux, indiquent : Joseph Delorme, Vie et poésies, 1 vol. in-8o. D’autre part, la deuxième édition des Consolations, publiée chez Renduel, en 1834, porte : Œuvres de Sainte-Beuve, Poésie, tome II, ce qui semble impliquer un tome I, qui serait Joseph Delorme. Enfin, le Feuilleton du Journal de la Librairie, du 15 novembre 1834, annonce les Livres pour étrennes en vente chez Renduel ; on y voit : Sainte-Beuve, Poésie, Les Consolations, Joseph de Lorme (sic), 2 vol. Prix 15 fr. Il est vrai que, dès 1835, Renduel faisait réimprimer un titre pour son édition des Consolations. Voir n° 2b.

Voir les notes des nos 8, 10 et 12.

2. — Les Consolations, poésies. Paris, Urbain Canel, Levavasseur, (Imp. David), 1830 ; in-16, xxxii-237 p.

Anonyme. — Au verso du faux litre, épigraphes empruntées à René et à la Vita solitaria de Pétrarque.

B. F., 27 mars 1830, n° 1670.

Longue dédicace : « A Victor H. » (p. v-xxxii), datée, à la dernière page, de décembre 1829.

La pièce VI : A M. A. de L, provoqua la belle épître de Lamartine : Oui, mon cœur s’en souvient de cette heure tranquille… recueillie dans les Harmonies poétiques et religieuses, où elle est accompagnée d’un curieux commentaire : « C’était en 1829. J’aimais alors beaucoup un jeune homme pâle, blond, frêle, sensible jusqu’à la maladie… ».

L’exemplaire de la Bibliothèque nationale (Réserve p Y e. 227) porte cet envoi : « à Madame Nodier, hommage respectueux. Ste-Beuve ».

2a. — Œuvres de Sainte-Beuve. Poésie. Tome II. Les Consolations. Deuxième édition. Paris, Eugène Renduel, (Imp. Plassan), 1834 ; in-8, 284 p., les xxvii premières (faux titre : Œuvres de Sainte-Beuve. Poésie., titre et dédicace : A. Victor H.) numérotées en chiffres romains.

B. F., 20 décembre 1834, n° 6915.

Cette seconde édition est suivie de cinq pièces nouvelles, accompagnées de la note suivante (p. 233) : « On a cru pouvoir ajouter à la fin de ce recueil, et sans en déranger le ton, quelques pièces composées depuis 1830 ».

I. — A M. de Lamartine (Revue des Deux-Mondes, 1er octobre 1832).

II. — Vers tirés de Volupté.

III. — Épître à M. Achille du Clésieux, auteur d’Exil et Patrie. Précy, 12 octobre 1834.

IV. — Sonnet : Heureux, loin de Paris, d’errer en ce doux lieu..... Précy, 9 octobre 1834.

V. — Vers à Amaury, « qui auraient pu être imprimés à la fin du livre Volupté, auquel ils se rapportent… ». Précy, octobre 1834.

Ces trois dernières pièces ont été insérées depuis dans les Pensées d’Août.