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le lyon de nos pères

de citoyens, au premier rang desquels on cite le recteur Antoine Mey, le président Pierre Sève et M. de Murard. Cette église, d’une lourde et excessive richesse d’ornementation, restera comme un curieux type de l’architecture

religieuse au xviie siècle. Ce seront, à l’intérieur, des pilastres corinthiens ; des colonnes de marbre dans le chœur ; au maitre-autel, également en marbre, trois figures relevées en bosse, le Christ en croix, la Vierge et saint Jean l’Évangéliste, du sculpteur flamand George Hannicq, et un admirable tableau de Charles Le Brun, représentant la Purification de la Vierge. Dans les chapelles et dans la nef, une des meilleures peintures de Cretet, la Vierge dans une gloire ; un Christ mort dans les bras de sa mère, de Blanchet ; un Saint Sébastien, de Squoniam ; plus tard, la Vierge à l’Enfant Jésus, du sculpteur Jacques Mimerel, placée en premier lieu dans l’édicule du pont de Saône. Enfin, au portail de la façade, sous de grands et de petits pilastres ioniques et des frontons enfermés les uns dans les autres, un groupe de figures en relief, Notre-Dame-de-Pitié, Saint-Jean l’Évangiliste et la Magdeleine, œuvre de George Hannicq ou de Jacques Mimerel.

Au nord du cloitre et des autres constructions neuves, sont de vieux bâtiments, occupés par les dortoirs du