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Le Messager Évangélique.

de l’Esprit de puissance, et que dans cette courte vi­site à la montagne et au peuple de Dieu, il les ra­mena à louer et à adorer leur Libérateur ; et dans une sainte communion avec eux, devant Dieu (n’était-ce pas la manne qu’il mangeait avec eux, — le pain de Dieu ?) ils les instruisit selon « l’esprit de sagesse et de conseil, » Puis « Moïse laissa partir son beau-père qui s’en alla en son pays. »

3° Douze mois s’étaient écoulés depuis qu’Israël avait été délivré de la maison de servitude, et il était tou­jours campé en Horeb, la montagne de Dieu ; mais maintenant le tabernacle était debout, les statuts et les jugements complétés, « la colonne de l’Éternel s’était levée », et l’arche ainsi que le peuple la suivaient. Alors, quoique Jéthro s’en fût allé, Hobab son fils est encore avec Israël, car « Moïse dit à Hobab, fils de Réhuel, Madianite, son beau-père : Nous allons au lieu duquel l’Éternel a dit : Je vous le donnerai. Viens avec nous, et nous te ferons du bien ; car l’Éternel a pro­mis de faire du bien à Israël. Et Hobab lui répondit : Je n’irai point ; mais je m’en irai en mon pays et vers ma parenté. El Moïse lui dit : Je te prie, ne nous quitte point, car tu nous serviras de guide, parce que tu connais les lieux où nous aurons à camper dans le désert. Et il arrivera que quand tu seras venu avec nous, et que le bien que l’Éternel nous doit faire sera arrivé, nous te ferons aussi du bien » (Nomb. X, 29-32). Il pourrait sembler, à première vue, que Moïse voulût rejeter sur Hobab le gracieux service que l’Éternel lui-même, leur Seigneur et leur guide, avait entrepris ; mais ce n’é­tait pas le cas. La colonne de nuée devait marquer le lieu ils auraient à camper. Moïse ne demandait à