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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/242

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Le Messager Évangélique.

Dieu qui est son aide, de cette force contre laquelle les ennemis du juste ne sauraient résister ; ce sentiment, dis-je, paraît dans toute sa fraîcheur. Maintenant, à quoi aspire le juste ? Au salut dont l’Éternel est la source. Ce salut est au-dessus de tout autre objet, quelque précieux qu’il soit. Ainsi, tout ce qui constitue la sécurité et le bonheur du juste est exprimé dans ces deux versets. Or, ayant l’intelligence des plans divins à son égard, le juste demande :

175. « Que mon âme vive et qu’elle te loue, et de tes jugements donne-moi le secours. »

Rien n’est sûr pour l’âme, comme ce qui est déterminé par le jugement de Dieu : la raison humaine n’est rien, pour la gouverne du juste, en ses travaux.

176. « Je suis errant comme une brebis perdue ; cherche ton serviteur, car je n’oublie pas Les commandements. »

Ce verset dessine nettement la position extérieure du juste : il est errant ! La position tout entière de la nation est aussi résumée dans ce peu de mots. Ici, il est vrai, rien n’est déterminé en ce qui concerne la position du résidu fidèle et sa délivrance finale : il est laissé dans l’espérance et l’attente patiente de la foi, jusqu’à ce que vienne, une seconde fois, Jésus, le vrai berger d’Israël, pour rassembler son troupeau dispersé (voir Ésaïe XL, 11) parmi les nations. Alors ce résidu, gardé à travers tout, par la sage providence de Dieu, jouira de Celui qui, quoique méconnu et rejeté de la nation, n’avait cessé d’être l’espérance et l’attente de la foi.

Quant à nous, chers frères, que Dieu nous donne assez de foi pour être ici-bas les instruments de la manifestation de sa gloire ! aussi bien que nous sommes les