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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/241

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Notes sur le psaume CXIX.

fruit de la foi dans le cœur, comme étant ce qui honore Dieu, par rapport à ses promesses. Dieu délivrera le juste et honorera, par sa délivrance, celui qui l’aura honoré par sa confiance. Quant à la bénédiction qui est réservée au juste, elle est exprimée par les deux versets qui suivent :

171. « Mes lèvres publieront ta louange, car tu m’enseignes tes statuts. » — 172. « Ma langue célébrera ta parole, car tous tes commandements ne sont que justice. »

Un témoignage public sera ainsi rendu dans l’allégresse et non plus dans l’affliction, il sera l’occupation bénie du juste, quand le salut de l’Éternel aura accompli tous les désirs et l’espérance de la foi. Quand le résultat des voies de Dieu envers nous est connu, alors tout est montré justice de son côté, et la joie du cœur en est augmentée. Dans l’expérience de la vie chrétienne et de notre peu de foi, les voies de Dieu ne sont pas toujours considérées de ce point de Vue, qui est ce pendant toujours vrai ; car il suffit seulement qu’elles heurtent nos intérêts charnels pour que nous ne les appréciions pas, selon que nous devrions le faire.

173-174. — « Que ta main me soit en aide, car j’ai choisi tes commandements. J’aspire à ton salut, ô Éternel ! et ta loi fait mes délices. »

Nous voici à l’issue de l’épreuve que l’Éternel a faite de la foi du résidu de son peuple, et la conclusion à laquelle on arrive est celle-ci : ce qui est de Dieu demeure sans que rien puisse être altéré. Si la fournaise ardente n’a pas de liens à consumer, son action simple est de manifester la valeur et la beauté de l’objet que Dieu éprouve. Dans les versets cités, le juste brille sous ce rapport ; le sentiment qu’il a de la force du