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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/357

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L’armure complète de Dieu.

vre vie, et sur laquelle Satan n’a ni droit, ni puissance ; dans laquelle la chair n’a ni droit, ni part ; vie qui nous, a été donnée librement de Dieu, comme une vie nouvelle, de sorte que nul autre n’a aucun droit sur elle. Dès lors le droit absolu et exclusif de Dieu est introduit, et cela apporte de la joie à l’âme — de la joie, parce que l’obéissance à Dieu est maintenant une joie. Nous l’aimons, et nous aimons les droits qu’il a sur nous. Il y a joie, parce que nous jouissons moralement dans nos âmes des choses dans lesquelles il nous appelle à marcher. Nous avons une nature intelligente qui est de lui, et qui vient de lui ; qui a les joies et les désirs de sa propre nature, à lui, et qui se réjouit d’avoir l’expression parfaite de ses propres désirs dans les droits de Dieu sur nous ; car nous participons « à la nature divine, ayant échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise. » C’est à cela que se rapporte ce qui est appelé la « loi parfaite, celle de la liberté. » « Celui qui aura regardé de près dans [la] loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais accomplissant l’œuvre, celui-là sera bienheureux en ce qu’il accomplit. » Nous trouvons ainsi notre bonheur dans le bien, et en même temps l’autorité de Dieu ; nous repoussons Je mal, mais non dans un esprit d’orgueil, car Dieu est là, et nous réalisons l’autorité de Dieu sur nous ; toutefois nous avons une joie personnelle dans le bien, selon une nature qui aime le bien à cause du bien-même. Quelle prise Satan peut-il avoir ici ? Les pensées sont gouvernées ; les reins sont ceints de la vérité, au milieu de la dissolution et de l’incertitude qui règnent dans le monde ; dissolution