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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/363

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Lettre à un ami.

(Rom. VI), et je serai heureux de le faire, ayant la conscience de la beauté de ma position en Christ, et d’un autre côté ayant accepté le jugement de Dieu sur ma nature d’Adam. (— Tu remarqueras que quand je dis je, je parle des croyants et non de moi seulement. —)

En résumé : ma régénération est donc, d’après la Parole, le remplacement de mon être en Adam (le vieil homme) par mon être en Christ (l’homme nouveau) ; je suis passé de la mort à la vie. Le terrain sur lequel j’étais en Adam est un terrain de mort et de condamnation ; alors arrivant à la croix où le jugement contre tout cet état a été exécuté, et passant par la résurrection de Christ, je me trouve sur le terrain de la vie : Là plus de condamnation, plus de vieil homme, plus de mort, plus de jugement : tout est derrière moi, cl au lieu de cela : la vie, la justice, la sainteté, et devant moi la gloire ; déjà maintenant la vie, et dans peu le règne dans la vie ; alors je trouve que Dieu, me contemplant là, peut prendre en moi son bon plaisir, et faire de moi ses délices selon toute sa justice et sa sainteté éternelles.

Quel bonheur ! quelle grâce ! quelle gloire !

Ô Dieu ! tu l’as donné, dans ton amour immense,
Ayant tout accompli pour notre délivrance.
Tu l’as fait notre paix et notre sainteté,
Et nous avons la vie et l’immortalité.


La lettre qui précède n’est que le développement de passages, tels que Coloss. III, 9, 10 ; Éphés. IV, 22-24 ; Galat. II, 20 : « Je suis crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, mais Christ vit en moi etc. »

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