Aller au contenu

Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/376

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
372
Le Messager Évangélique.

servir, lui. Il est évident qu’en ceci comme dans tout le reste, nous devons le réaliser nécessairement par la puissance du Saint-Esprit — agissant parce qu’il n’a pas été attristé, — pour que nous puissions en user et y marcher.

Dans toutes ces parties de l’armure, nous avons trouvé ce qui se rapporte à notre propre position, et à la jouissance, de notre part — avec des affections bien gouvernées et dans la piété — de notre relation bénie avec Dieu — relation qui nous est donnée dans la nouvelle position qu’a prise le second Adam, et que nous avons en lui, et par lui, et pour toujours avec lui. C’est là qu’est notre sécurité et notre défense, dans la lutte. Ainsi rien ne nous sépare « de l’amour de Dieu [qui est] dans [le] Christ Jésus notre Seigneur. » Mais il y a une énergie active (des armes que nous avons à manier dans la puissance de l’Esprit de Dieu), qui réduit au silence la chair, qui renverse la puissance de Satan, et qui arrête ceux qui sont sous sa puissance. Quand nous sommes pleinement dans la puissance de notre relation avec Dieu, nous pouvons prendre « l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. » Si l’âme n’est pas en communion avec Dieu, elle ne saurait manier sa Parole en son nom. Ce n’est pas une arme charnelle, dont on puisse se servir avec une force charnelle ou une sagesse charnelle. Elle est l’épée de l’Esprit : elle est aiguë ; elle atteint la conscience, même celle des plus endurcis, lorsqu’elle est bien appliquée, elle fait plier et subjugue les plus orgueilleux. Mais si l’âme n’est pas avec Dieu, on n’aura pas la pensée du passage convenable, et ce passage ne sera pas accompagné de la puissance de Dieu. Remarquez bien qu’il n’est pas fait mention