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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/381

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L’armure complète de dieu.

et la communion des saints — et qui ne saurait le faire, si nous sommes près de Dieu. Car il y a dans l’amour une énergie vivante et active, qui désire des bénédictions pour les saints, et nous porte ainsi à nous approcher de Dieu. Ceci donne de la persévérance et de la ferveur ; car, quelle que soit notre confiance dans l’amour de Dieu, l’affection est fervente et persévérante ; et c’est ici surtout que se manifestent les affections qui viennent de Dieu, notre participation personnelle, par grâce, au plaisir que Dieu prend à bénir. Ici donc, comme ailleurs, l’apôtre mentionne « tous les saints » (comp. I, 15 ; III, 18). L’apôtre savait ce que c’était — comme tout le montre abondamment — et il en connais sait le prix. C’est un privilège qui appartient à « tous les saints ; » et un apôtre même était dépendant à cet égard. Tous n’ont pas des dons qui les distinguent, mais tous ont le privilège de s’approcher de Dieu — comme enfant et comme sacrificateur (voyez 2 Cor. I, 11). La puissance divine en nous est le fruit de la dépendance à l’égard de celui qui donne cette puissance.

Ainsi donc, l’armure de Dieu commence par le gouvernement de ce qui est intérieur, quant aux affections ; vient ensuite l’ordre dans la marche, dans la pratique ; puis vient la paix dans la marche (et c’est là ce qui arrive, car le péché est remuant et impatient) ; puis, au moyen d’une confiance invariable, la sécurité contre les attaques de Satan, la joie et la puissance du salut devant Dieu ; et finalement, l’énergie active dans laquelle nous pouvons en toutes choses nous servir de la Parole ; et derrière toutes ces armes se trouve l’absolue dépendance qui a son exercice dans la prière.

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