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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/388

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Le Messager Évangélique.

placent devant nous la grâce qui appelle un pécheur, et le travail de cette grâce pour amener celui qui en est l’objet dans la nouvelle position que le conseil éternel de Dieu lui a préparée pour sa propre gloire et dont Salomon devient le représentant. Cette révélation de la gloire de Salomon nous fait faire un pas de plus dans la connaissance de la grâce, et de ces « gratuités assurées de David » qui sont rappelées au chapitre XIII du livre des Actes (comp. Ps. LXXXIX, 19-37), et qui se rattachent à la personne du Fils, de Jésus ressuscité et élevé sur le trône à la droite de Dieu.

« Quand tes jours seront accomplis et que tu te seras endormi avec tes pères, je susciterai après toi ton fils qui sera sorti de tes entrailles, et j’affermirai son règne » (vers. 12). C’est lorsque David a accompli ses jours et qu’il s’est endormi avec ses pères, que Salomon est suscité, type glorieux de Celui auquel l’auteur inspiré fait l’application de la première partie du vers. 14 : « Je lui serai père, et il me sera fils » (Hébr. I, 5) ! Lui aussi, le Bien-aime de Dieu, après avoir été comme David souffrant et méconnu, il s’est endormi, et puis il est ressuscité et est entré dans sa gloire, « déclaré pleinement Fils de Dieu en puissance par la résurrection des morts. » Le Fils élevé, comme homme ressuscité, sur le trône de la gloire, à la droite du Père, roi de justice et roi de paix…, voilà Celui que Dieu nous présente sous la figure de Salomon.

Dans les jours de sa chair, suivi à peine de quelques-uns, il est non-seulement méconnu et rejeté comme David devant Saül, mais il est parfaitement isolé au milieu des hommes, car il est saint et juste au milieu d’un monde qui gît tout entier « dans le Méchant. »