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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/389

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2 Samuel VII, 8-29.

Pour qu’il porte du fruit, pour qu’il ne demeure pas seul, il faut qu’il meure (Jean XII, 24) ; c’est pourquoi lui aussi s’est « endormi, » mais il ressuscite chef d’une nouvelle race, premier-né entre plusieurs frères, tête sur toutes choses à l’Assemblée qui est son corps et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous. Il s’assied à la droite de la Majesté dans les cieux, « fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom supérieur au leur, car auquel des anges a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai aujourd’hui engendré ; et ailleurs : Moi, je lui serai père et il me sera fils ! »

Si nous voulons connaître la fermeté et la gloire de notre position en Christ, c’est là qu’il faut regarder : il faut contempler cette gloire dans laquelle la justice, l’amour et la puissance du Père ont placé le Fils et dans laquelle nous lui sommes associés ; car tel qu’est le céleste, tels sont aussi les célestes, et comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste (1 Cor. XV, 48, 49), car il nous a prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit premier-né entre plusieurs frères (Rom. VIII, 29). La gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée (Jean XVII, 22). « Va vers mes frères et dis leur : Je monte vers mon Père et vers votre Père, vers mon Dieu et vers votre Dieu » (Jean XX, 17, 18).

Quelle position est comparable à celle-là ? N’est-elle pas élevée au-dessus de nos pensées comme le ciel est élevé au-dessus de la terre ? Ne faut-il pas toute la puissance de l’Esprit de Dieu, de l’Esprit de vérité, pour nous persuader que Dieu nous l’a donnée et qu’elle est nôtre dans le Seigneur, la part de quiconque croit, de tout homme en Christ ? Elle est ferme comme la position